Comme il s’agit de la chronique du deuxième tome, elle contient bien évidemment des spoilers du premier tome. Si vous voulez mon avis sur le premier tome, il est juste ici. Vous êtes prévenus !
Scénariste : Brian K. Vaughan
Illustrations : Cliff Chang
Couleurs : Matt Wilson
Editions : Image Comics (pour la version US)
Genres : Comics, Science-Fiction
Parution : 30 Novembre 2016
Pages : 128
Prix : 12,99 $
ISBN-13 : 978-1632158956
Petite précision : pour ma part, je lis cette saga en VO, mais sachez qu’elle est publiée en VF chez Urban Comics, dans la collection Indies, et que le tome coûte 15€. 😉
Synopsis en français : « Depuis ce curieux soir d’Halloween, de grands oiseaux tueurs ont envahi le ciel de Stony Stream. Sur leur dos, les « ancêtres » capturent un à un les habitants et pourchassent les jeunes voyageurs temporels qui tentent de leur résister.
Un conflit de générations, au cœur duquel Mac, Erin, KJ et Tiffan, se retrouvent projetées non plus en 1988… mais en 2016 ! »
Après avoir lu le premier tome de Paper Girls, je me suis immédiatement lancée dans la lecture de ce deuxième tome. Cependant, une fois l’euphorie retombée, je dois bien reconnaitre avoir un peu moins aimé ce deuxième tome.
Dans ce deuxième volume, nous retrouvons nos héroïnes dans le futur, et plus précisément en 2016 puisque, comme vous le savez, Erin rencontre son « elle du futur » à la fin du premier volume. Nos héroïnes sont en effet téléportées le jour où le numéro est paru aux Etats-Unis, ce qui est un clin d’œil plutôt sympathique. Une relation va peu à peu se nouer entre ces deux personnages, elles vont devoir apprendre à se connaitre mais surtout, les filles vont devoir apprendre à lui faire confiance.
L’histoire est toujours aussi bien rythmée et pleine de rebondissements, même si pour ma part j’aime un peu moins ce deuxième tome. Je trouve que le fait que l’histoire se passe dans notre décennie la rend un peu moins intéressante, même si bien sûr il arrive toujours tout un tas de choses à nos héroïnes. La dynamique des voyages temporels apporte certes quelque chose avec les différents événements qui viennent troubler le calme ambiant (vous conviendrez que le fait d’avoir des espèces de ptérodactyles dans les airs est quelque chose de relativement peu commun), mais j’ai un peu moins accroché.
Les filles, et donc nous par la même occasion, en apprennent plus sur ces voyages temporels et, malgré ces quelques nouveaux éléments de réponse, le suspens est toujours bien présent en raison des nouvelles interrogations générées par l’intrigue.
Dans ce nouveau volume, l’accent est mis sur la confiance grâce aux personnages des différentes Erin. Les liens entre les héroïnes se resserrent également, elles vont se soutenir mutuellement dans les coups durs. En tout cas, je les trouve toujours aussi franches et attachantes.
L’intégration du personnage d’Erin adulte apporte vraiment quelque chose à l’intrigue, déjà parce que c’est le premier adulte « humain » qui est véritablement intégré à l’histoire, mais aussi parce que cela permet de mettre en évidence certains maux propres à notre époque.
Concernant les dessins, je n’ai pas grand chose à dire puisque le dessinateur est toujours Cliff Chang, j’ai déjà tout dit dans la chronique du premier tome. Pour ce qui est de l’ambiance, je la trouve plus sombre, et ça se ressent bien entendu dans les couleurs des planches. En fait, les couleurs s’accordent parfaitement avec notre monde moderne, un monde plus froid et austère (Emilie passion je plombe l’ambiance).
Pour terminer sur une note plus positive, j’ai bien aimé les différentes touches d’humour apportées par Brian K. Vaughan lorsque les filles découvrent le monde de 2016 avec, notamment, ces écrans plats.
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En résumé : Ce volume m’a un peu moins plu que le premier, même si il faut bien reconnaitre qu’il est vraiment bien. L’ambiance est bien plus sombre et s’accorde très bien avec notre époque où le stress et l’angoisse représentent une part importante de nos vies. Vivement la suite pour avoir de nouveaux éléments de réponse !
Note : ★★★★☆
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