« L’Ami retrouvé » de Fred Uhlman

Auteur : Fred Uhlman

Editions : Editions Folio (Collection : Junior)

Genre : Historique (à partir de 11 ans)

Parution : 2002

Pages : 125

Prix : 6€

ISBN-13 : 9782070659852

Synopsis : « Agé de seize ans, Hans Schwarz, fils unique d’un médecin juif, fréquente le lycée de Stuttgart. Il est encore seul et sans ami véritable lorsque l’arrivée dans sa classe d’un garçon d’une famille protestante d’illustre ascendance lui permet de réaliser son exigeant idéal de l’amitié, tel que le lui fait concevoir l’exaltation romantique qui est souvent le propre de l’adolescence.
C’est en 1932 qu’a lieu cette rencontre, qui sera de courte durée, les troubles déclenchés par la venue de Hitler ayant fini par gagner la paisible ville de Stuttgart. « 

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J’ai trouvé ce livre un peu par hasard lors de l’un de mon dernier passage à la bibliothèque. Le titre me parlait, j’ai donc décidé de l’emprunter. Deux jours plus tard j’ai compris pourquoi il me parlait autant lorsque ma soeur m’a demandé pourquoi j’avais emprunté un livre qu’elle avait déjà.

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Il s’agit donc de l’histoire de la rencontre entre Hans Schwarz, fils d’un médecin juif, avec Conrad von Hohenfels, descendant d’une longue et prestigieuse lignée. Conrad vient égayer l’existence de Hans qui jusqu’à présent était un élève plutôt solitaire. Il trouve vite en son nouveau camarade un ami avec qui il partage les mêmes passions. Seulement voilà, leur amitié va se retrouver confronter à une impasse, nous sommes en 1932 dans la ville Stuttgart.

« Pour lui, cet homme était traître à l’Allemagne, la patrie pour laquelle mon père, deux fois blessé dans la Première Guerre mondiale, était prêt à se battre de nouveau. »

Je dois avouer que je ne me suis pas attachée aux personnages, j’ai trouvé Hans presque prétentieux par moment. J’ai ressenti la même chose à l’égard de la relation d’amitié qui commençait à se nouer entre Hans et Conrad. Le seul point négatif que j’ai trouvé à cela, c’est le fait que j’ai mis un moment avant d’entrer dans l’histoire. Et pourtant !

Je pense que le fait que je sois plus ou moins détachée des personnages a conféré encore plus de force au récit. Même si bien souvent le fait d’y être attaché  nous affecte encore plus, je pense que dans certains cas, comme c’est le cas ici, notre détachement confère à la fin un impact encore plus important.

Le discours sur la montée des extrémismes, et plus particulièrement du nazisme, est intéressant selon moi dans le sens où il met bien en avant le fait qu’une partie non négligeable de la population était bercée d’illusions.

D’ailleurs, même si on sent l’ombre de la montée du nazisme, et que par la suite intervient  l’arrivée au pouvoir de Hitler, ce roman aborde bien le sujet selon moi étant donné que le contexte géopolitique est vraiment en toile de fond, on suit avant tout l’amitié de ses deux jeunes gens, même si cette amitié va finir par se faire rattraper par l’histoire.

« Qu’aurais-je pu dire d’autre ? Comment aurais-je pu lui expliquer pourquoi je riais quand je ne pouvais le comprendre moi-même ? »

Cela faisait un moment que je n’avais pas autant été bouleversé par un livre, je n’ai pas pu retenir mes larmes dans les derniers chapitres, et c’est quelque chose qui ne m’arrive pas souvent. Avec ce roman, c’est un peu comme si les émotions montaient crescendo.

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En résumé :  Bien que le début n’était pas très engageant, j’ai adoré ce livre ! Je dirais même plus, c’est un coup de cœur comme j’en ai rarement eu !  Je trouve que la montée du mouvement nazi est bien abordée dans ce roman. Même si je ne me suis pas attachée aux personnages, cela ne m’a pas empêché de profiter pleinement de ma lecture.

Note : ★★★★★